Dans la continuité de son ouvrage Le Pouvoir de la rhétorique (écoulé à plus de 100.000 exemplaires), Clément Viktorovitch, docteur en science politique, soucieux de vulgarisation sur France Info et Quotidien, apparaît pour la première fois sur scène avec une fiction grinçante.
Il joue le personnage d’un conseiller à la communication arrogant qui, après son éviction auprès du Président de la République, décide de livrer les dessous de la fabrication d’un candidat. À travers ce premier seul en scène pour lequel il est accompagné de l’artiste Ferdinand Barbet, il cherche à démystifier la parole politique pour interroger la subversion du langage, celle qui vide les mots de leur contenu pour n’offrir plus aucune prise à la critique. Mais comment continuer à construire ensemble si le citoyen ne peut plus croire en la parole ? Est-ce toute la politique qu’il faut réinventer ?